« Je suis anéantie. J’ai perdu en une nuit tout ce que j’ai construit pendant une dizaine d’années, à cause des pillages ». Cette émotion négative d’un entrepreneur est partagée par d’autres personnes depuis le jeudi noir de la semaine dernière. Certains ressentent toutefois de la joie et de la satisfaction, en sachant profiter de cette situation chaotique. Mais les émotions négatives atteignent la majorité des personnes, au point d’entraîner des détresses psychologiques et même des maladies. Pourtant, tout le monde n’a pas les moyens de bénéficier d’un accompagnement psychologique, malgré les fortes demandes.
« Pour alléger, voire se libérer de ces émotions destructrices, l’on devrait d’abord en parler avec nos amis ou proches. Il faudrait également se déconnecter petit à petit des informations engendrant la peur et la déprime, c’est- à- dire passer moins de temps à suivre les « live » des manifestations. Ce message est surtout adressé aux personnes vulnérables, notamment les enfants et les aînés », conseille une psychologue. D’un autre côté, il faudrait privilégier les activités qui nous procurent du bien, à l’exemple de la lecture, la musique ou autres alternatives, d’après toujours notre interlocutrice.
P.R.